Venu d'ailleurs : Mère indigne

Ituri : William comme tu m'as manqué. Comment ai-je pu faire la plus grosse erreur de ma vie et me marier avant de te connaître ?

William : L'erreur est humaine. Et rien ne t’empêche de divorcer, ma jolie.

Tu oublies une chose, mon coco : Ituri n'est pas humaine. Et son mariage n'est pas une erreur mais plutôt une partie de ses expériences dont tu ferras bientôt parti.



Ituri : Tais-toi Goby ! Pour lui, je suis humaine en apparence. Et il ne découvrira ma vraie nature qu'au moment de son trépas. De plus, jamais je ne abaisserai à devenir humaine même pour le bien de mon espèce. Je ne veux en aucun cas, acquérir les défauts des humains comme l'erreur ou l'amour.

Les "défauts" de l’espèce humaine comme tu dis, rendent cette espèce unique et donne à chaque humain une histoire unique. C'est ce qui rend la vie intéressante ! Car avoir une vie programmé même avant sa naissance, je n’appelle pas ça vivre !

Ituri : On ne vas quand même pas débattre sur laquelle des espèces a le meilleur type de vie ? Et puis en quoi, ça te concerne ?

Pas de débat, si tu arrêtes de considérer l’espèce humaine comme inférieur. Et ça me concerne car je suis une voix, une conscience mais je suis aussi humain. Est-ce que j'ai été clair ?

Ituri : Oui. Mais si tu veux bien, je vais avoir droit à une dispute avec mon abruti de cobaye n=2.

 Jess : Comment as tu pu me tromper ? On vient à peine de se marier ! Et en plus, tu me trompes pour un vampire !

Ituri : Je te conseils de te calmer ! J'ai fait une erreur en t'épousant et je compte bien la réparer ! Pas question, de gâcher ma vie à cause de toi !

Euh... D'où est ce que tu sorts cette réplique ?

Ituri :  Des sims de l'amour, évidemment.

Tu regardes ça maintenant ?

Ituri : Je suis ici pour étudier les humains, je te rappelle.

William : Je devrais peut-être vous laisser ?

Ituri : Oui, vas y mon chérie. Je t'appelle dés que j'ai résolu le problème.

Jess : C'est pour ce lâche que tu me trompes ! Il se barre au moindre problème !

Ituri : Il n'est pas plus lâche que toi ! Sinon, tu aurais su refuser de m'épouser. Mais maintenant, tu vas me suivre sans faire d'histoire ! Sinon, il risque de t'arriver de gros problème !

Jess : Comment oses-tu me menacer ?

Ituri : J'ai plus d'un moyen de pression à ma disposition.

Jess : Ah oui ?

Ituri : Oui, mon chère. Le premier est que je porte notre enfant. Et si tu ne veux pas qu'il lui arrive malheur, tu as plutôt intérêt à faire ce que je te dis !

Jess : Quoi ?! Ce n'est pas vrai !

Ituri : C'est pourtant la vérité. Ne vois pas tu pas que mon ventre s'arrondi de jour en jour ?

Jess : C'est d'accord, je te suis...

Ituri : Bien maintenant, tu restes là. Et tu attends. De toute façon, tu ne peux rien faire d'autre. Tu es enfermé dans cette pièce.

Jess : Quoi ? Quand vas-tu me libérer ?

Ituri : Le jour de ton trépas, mon chère.

Jess : Tu es folle !

Ituri : Non, juste différente.

Ituri : Ils me l'ont enfin envoyé.

Envoyé quoi ?

Ituri : Une sorte d'être vivant qui doit être conditionné par un être dans la même période d'âge en démarrant par la naissance. Et comme je vais avoir un enfant, je me suis proposé comme volontaire pour tester ce nouveau prototype d'arme vivante.

Quoi ? Tu veux que ton enfant participe à tes sordides expériences ? Mais ça va pas la tête !

Ituri : C'est un grand honneur pour de lui de servir la science. De plus, je suis sa mère. J'ai donc autorité sur lui et toi tu n'en a aucune sur moi.

Méfie-toi, il pourrait t'en arriver des vertes et des pas mûres.

Ituri : C'est une expression humaine ? Peux-tu me l’expliquer ?

Tu la comprendras bien assez tôt à ton dépend.

Ituri : Ce cobaye me fatigue, il passe son temps à jouer avec un prototype d'arme de défense. Pourquoi est ce que les chercheurs de ma planète ont cru bon de donner à cette arme, le comportement d'un cannos ?

C'est quoi un cannos ?

Ituri : Ah oui, j'oublié. Tu ne connais pas ma planète. Un cannos est l'équivalent de vos chiens mais avec des écailles et avec une seule patte.

C'est sur que vu d'ici, on dirait un gros chien qui joue avec son maître.

Ituri : C'est ce que je dis...

Qu'est ce que tu fais encore ?

Ituri : Je répare l'évier. Ça se voit, non ?

Euh... Pas vraiment.

Ituri : Mais si, je suis en train de le réparer par la pensée et dans quelques secondes, il sera comme neuf.

J'y crois moyennement à ton truc.

Ituri : Je suis pas comme les humains, je possède de puissants pouvoirs psychiques.

Ils sont beaux les "puissants pouvoirs psychiques". Ils sont déjà à plat.^^

Ituri : Ce n'est pas ça. Porter un enfant consomme énormément d'énergie psychique car apparemment le bébé puise constamment dans la mienne. C'est la première fois que j'observe ce phénomène, il faut que je le note. Cela remet totalement en cause nos théories sur les bébés conçus hors laboratoire.

Ituri : Théorie sur la création des enfants à l'intérieur du corps maternel : il se pourrait que les enfants utilisent leurs pouvoirs psychiques dés que le cerveau atteint une certaine taille même avant qu'il soit opérationnel.

J'y pense, c'est bien beau d'écrire tout ça. Mais comme compte tu envoyer tes théories et les résultats de tes expériences à tes semblables ?

Ituri : Mon chère, sache que mon vaisseau spatial peut sans problème faire l'aller-retour entre cette planète et la mienne.  De plus, il peut aisément envoyer des messages vers ma planète.

Ituri : Goby, qu'elle est donc cette douleur que je ressens ? Je n'ai jamais ressenti ça avant et je n'ai jamais aucune information sur ce qui est en train de m'arriver.

Ma chère, je crois bien que tu es en train d'accoucher. Ton enfant va naître.

Ituri : Quoi ? Mes calculs sont formels. Je ne dois donner naissance à mon enfant que dans une heure.

Tes calculs sont exact mais tu as oublié de prendre en compte qu'il faudrait du temps pour que l'enfant naisse. Cela ne se fait pas en un claquement de doigt.

Ituri : Pourtant sur ma planète quand l'enfant est arrivé à maturité. Il tain et en une fraction de secondes, il est sorti de l'incubateur.

Oui, mais ici tu n'es pas sur ta planète. Il ne faut pas l'oublier.

Ituri : Il est enfin sorti. C'est un mâle. Je vais de ce pas le coucher.

???????? : C'est donc elle ma mère. Elle aurait au moins pu me donner un nom.

Quoi ?

Ituri : Qu'est ce qu'il y a ?

Rien du tout.

???????? : Si tu veux me parler, il faut que tu utilises une autre fréquence de télépathie sinon ma mère va m'entendre. Pour cela, tu dois penser uniquement et sortir ma mère de tes pensées.

Euh... D'accord. Comme cela se fait t-il que tu saches déjà communiquer ? Et comment t'appelles tu ?

???????? :  Je sais pas, pour moi la télépathie est innée, un peu comme la respiration. Je sais le faire sans pour autant savoir comment je le fais. Un nom ? Je ne connais pas de noms. Je te laisse le choix pour mon nom. J'ai pu lire dans tes pensées et j'ai vu que tu ne me voulais aucun mal. Je te fais confiance.

Tu me donnes une lourd responsabilité. Je ne connais pas les noms du monde dont est originaire ta mère. Je ne connais que des noms humain.

???????? : Cela me convient. Je ne veux pas d'un nom me rappelant ma mère qui n'a même pas pris la peine de me nommer. De plus, je suis a moitié humain. Je sens en moi de l'ADN humain. Un nom humain me conviendra parfaitement.

D'accord. Que dis-tu de Benjamin ?

Benjamin : Merci, il me convient.

Ituri : Restaures bien tes pouvoirs et ne va pas m’embêter en pleine expériences. Ou tu risques de devenir une expérience plutôt que prévu.

Comment peux-tu parler ainsi à ton propre enfant ?

Ituri : Pour moi, il ne faut pas plus que mon sujet d'expérience n=2 enfermé dans mon sous-sol.

C'est ton enfant quand même !

Ituri : Et alors ?

Benjamin : Laisse tomber. C'est très gentil de ta part de vouloir me protéger. Mais en tant voulu, je serai me protéger. J'ai hérité d'une partie de ses pouvoirs et il est inscrit dans mon ADN, leurs fonctionnement. Jamais, elle ne pourra me faire de mal sans prendre de risque.

Bien, mais sache que si tu as un problème tu peux compter sur moi. Tu as l'air plus sensé que ta mère.

Benjamin : C'est peut être dû à ma moitié humaine. Seul le temps nous le dira.

Tu as changé de look ?

Ituri : Oui. Je voulais un look proche des démons ou des sorcières des contes humains. Il me va plutôt bien, non ?

Oui, oui. Il te va très bien et fait ressortir ta personnalité...

Ituri : Merci, merci. Je sais, je suis démoniaque pour les humains.

Ituri : Allons de ce pas, tester mon pouvoir de séduction démoniaque.

Qu'est-ce que tu compte faire ?

Ituri : Le torturer un peu. J'ai besoin de passer le temps. Je m'ennuie ferme.

Jess : ...

Ituri : Smack !

Jess : Comment oses-tu sorcière ?! Je ne suis pas ton jouet !

Ituri : Du calme, ou tu risques de réduire ton espérance de vie.

Jess : Qu'est ce que tu veux que ça me fasse ? J'ai bien compris que tu compte me laisser mourir à petit feu ! Mais sache que je trouverai un moyen de me venger même après ma mort ! Jamais je ne reposerai en paix tant que tu continueras tes méfaits ! Tu peux compter sur moi pour t’empêcher de nuire à quelqu'un d'autre !

Ituri : Tu peux toujours essayer ! Tu ne fais pas peur ! Il en faudra beaucoup plus que des menaces pour m'effrayer !

Bon, maintenant que tu as fini de te disputer avec le pauvre Jess, tu pourrais aller t'occuper de ton enfant.

Ituri : Pas le temps, j'ai à faire. Et puis, il a qu'à se débrouiller tout seul.

J'en reviens pas que tu sois sa mère. Tu n'es vraiment pas faite pour être mère.

Ituri : Tu crois que je l'ai voulu cette enfant ? Non ! Il est en vie, ça suffit bien. Bon maintenant tu me laisses passer ?

Je rêve ! C'est pour ça que tu délaisses ton enfant ?

Ituri : Les expériences avant tout !

Mon œil, tu prends juste du plaisir..

Ton fils a faim !

Ituri : Qu'il se débrouille ! Je suis occupé, ça se voit pas !

Mère indigne !

Ituri : Tu peux dire ce que tu veux, ça ne me fera pas changer de comportement.

 Jess : Ah ! Enfin, le jour de ma libération est venu. Je vais enfin pouvoir mettre un terme à cette souffrance.

Ituri : Il est enfin mort. Il faut que je note que d'affamer les humains n'est pas le moyen le plus rapide pour les tuer.

Faucheuse : Qui est-ce que j’emmène  ?

Ituri : Vous voilà Faucheuse. Cette fois ci, vous répondrez à mes questions.

Faucheuse : Je suis encore chez cette folle ! Pas question de répondre à vos sataner questions ! Je fais mon boulot et je me barre.

Ituri : Mais restez donc un peu. J'ai de grands projets pour vous. Une alliance entre vous et mon peuple, nous permettrait de conquérir cette planète en à peine quelques jours.

Faucheuse : Je suis peut-être charger d'emporter les morts vers l’au-delà mais ce n'est en aucun cas moi qui cause leur mort. Et jamais, je ne m'allierai à vous ! Je risquerai de perdre mon boulot voire d'être anéanti.

Ituri : C'est ce que nous verrons.

Ituri : Vous allez m’obéir. Désormais vous ferrez tous ce que je vous dirai.

Faucheuse : Je suis la Faucheuse. Vous croyez sérieusement que votre petit tour pouvait marcher sur moi ?

Ituri : Comment est-ce possible ? Personne n'a jamais réussi à contrer totalement mon pouvoir ! Vous, vous êtes...

Faucheuse : Je suis un dieu ! Le dieu des morts ! Et vous croyez vraiment pouvoir me contrôler même avec votre niveau d'évolution élevé ?! Bon maintenant, vous allez me laisser faire mon boulot !

Jess : Je vous pris. Laissez-moi le droit de revenir l’empêcher de nuire sous forme de fantôme.

Faucheuse : Si ceci est votre dernière volonté, elle sera exaucée.

Ituri : Je n'en reviens toujours pas que la Faucheuse soit un dieu. Il faut que je me renseigne et trouve une arme capable de la vaincre, elle et ses potentiels semblables.

Benjamin : Ça y est ma mère a tué mon père ?

Oui, je suis désolé.

Benjamin : Merci, j'avais besoin de savoir. Est-ce que tu peux me dire quel est cet objet qui se trouve à côté de moi. Je sens en lui, une âme.

C'est une amie imaginaire modifiée par les semblables de ta mère pour en faire une arme de guerre. Et, c'est à toi de la programmer pour qu'elle devienne une arme de destruction massive.

Benjamin : Il n'est pas question d'entrer dans les plans de ma mère. De plus, je sens que cette âme a peur et ce n'est en aucun cas une âme de meurtrier. Je la protégerai des méfaits de ma mère.

Qu'est-ce que tu es encore en train de faire ?

Ituri : Je me procure un cobaye, ça se voit pas ?

...

Et là, tu es en train de finaliser la capture du cobaye ?

Ituri : Tu as tout compris. Je suis fière de toi !

Tu es désespérante...

Ituri : Mais non, je suis juste génial !

...